El artículo estudia, por una parte, la génesis del concepto de lo barroco en Eugenio D’Ors en relación con sus referentes intelectuales inmediatos. Desde la perspectiva europea se analiza el influjo de la oposición establecida por Worringer (1908) entre Abstraktion y Einfühlung, así como la impronta del concepto de romanticismo político de Carl Schmitt (1919). Por otra parte, se analiza la historia del concepto de lo barroco en dos momentos. De un lado en el denominado neobarroco americano, impulsado por autores (...) como Lezama Lima, Alejo Carpentier y Severo Sarduy. En este ámbito se muestra el modo en que el concepto sirvió para dar cuenta de lo que desde las posiciones colonialistas de D’Ors representaba la crisis de la cultura clásica europea y que, desde la perspectiva americana, definía en sentido positivo la identidad cultural hispanoamericana. Para estudiar una segunda deriva del concepto, se examinan las similitudes y diferencias entre el sentido que la categoría tiene en D’Ors y su reinterpretación en el pensamiento posmoderno de la década de los ochenta, de la mano de Calabrese, Jenks y Deleuze. Finalmente, se recurre a metáforas musicales para esclarecer las diferencias entre el barroco histórico de los siglos XVII y XVIII y el barroco posmoderno. (shrink)

We develop a general framework for forcing with coherent adequate sets on [Formula: see text] as side conditions, where [Formula: see text] is a cardinal of uncountable cofinality. We describe a class of forcing posets which we call coherent adequate type forcings. The main theorem of the paper is that any coherent adequate type forcing preserves CH. We show that there exists a forcing poset for adding a club subset of [Formula: see text] with finite conditions while preserving CH, solving (...) a problem of Friedman [Forcing with finite conditions, in Set Theory: Centre de Recerca Matemática, Barcelona, 2003–2004, Trends in Mathematics, pp. 285–295.]. (shrink)

Résumé À partir de deux dispositifs mis en place respectivement par le duo Kumar et Melanid et par Dimitrijevic, l’article interroge ces agencements qui prétendent placer « le public » en position de sujet-auteur. Le premier exemplifie la formule duchampienne : « Ce sont les regardeurs qui font les tableaux », dans une perspective ironique qui s’adosse à la sociologie pour interroger le champ de l’art ; le second illustre le slogan beuysien : « tout le monde est un artiste (...) », selon un registre délibérément manipulatoire sous ses dehors participatifs. (shrink)

A través de la difusión de elementos informativos en la sociedad digital, la desinformación modifica 1) la ideología social y política de los usuarios de las redes sociales y de otras herramientas digitales, así como su cosmovisión o conjunto de ideas sobre la realidad; 2) la actuación ética del sujeto en el mundo, lo que incluye actos violentos, terroristas y de terrorismo estocástico; y 3) las condiciones de veracidad que se le otorgan a un hecho para etiquetarlo como veraz, lo (...) que deviene en el fenómeno de la confusión epistemológica, mediante el cual se otorga veracidad a un hecho por el mero deseo de que sea verdadero, en lugar de apelar a voces de autoridad reconocida. (shrink)

No artigo busca-se mostrar que o saber filosófico se diferencia dos saberes que consistem no exame direto das coisas. Ressalta-se o surgir da filosofia nisso como o tipo de compreender que explica a determinação das coisas. Enfatiza-se aí a dificuldade de se exprimir o conhecimento filosófico e de se preservar, simultaneamente, sua diferenciação em meio às outras formas de saber. A expressão “amor à sabedoria” é tomada aqui como tendência natural à superação desta dificuldade e vínculo entre o caráter de (...) livre deste saber e o poder do homem que o produz. Como contra tendência destaca-se que a metafísica, ao resguardar o conteúdo da verdade no em si imutável, tornou inflexível o conteúdo do saber em questão. Reações a isto são reconhecidas como oposição e críticas à metafísica, ao “amor à sabedoria” e anúncio de “fim da filosofia”, mas sublinha-se que a paixão pela “sabedoria” concernente à determinação de sentido das coisas ainda não resulta explicada. (shrink)

Este artigo trata aspectos centrais da noção de Nietzsche, como a relação entre transvaloração e vontade de poder.

Donald Davidson contributed to the discussion of logical form in two ways. On the one hand, he made several influential suggestions on how to give the logical forms of certain constructions of natural language. His account of adverbial modification and so called action-sentences is nowadays, in some form or other, widely employed in linguistics (Harman (forthcoming) calls it "the standard view"). Davidson's approaches to indirect discourse and quotation, while not as influential, also still attract attention today. On the other hand, (...) Davidson provided a general account of what logical form is. This paper is concerned with this general account. Its foremost aim is to give a faithful and detailed picture of what, according to Davidson, it means to give the logical form of a sentence. The structure of the paper is as follows. (1) I will first informally introduce a notion of logical form as the form that matters in certain kinds of entailments, and indicate why philosophers have taken an interest in such a notion. (2) The second section develops constraints that we should arguably abide by in giving an account of logical form. (3) I then turn to Davidson’s view of what is involved in giving such an account. To this end, I will try to reconstruct Davidson’s view of the connection between an assignment of logical forms, a truth theory and a meaning theory. (4) Finally, I will briefly discuss possible problems of Davidson’s account as developed in this paper. (shrink)

Resumen: El presente ensayo contiene dos partes. En la primera se hace una breve descripción de las carencias de la reflexión moral a las que parece venir al encuentro el concepto de reconocimiento. Charles Taylor y Axel Honneth, protagonistas en estos debates, dan buenas razones para dirigir la dis..

Une époque obscure : cette époque individualiste et économiste, qui voudrait nous faire croire que chacun de nous est « un petit entrepreneur de soi ». Et pourtant, le sujet de l’agir est-il vraiment comme on le croit l’individu? Ni le militant ni l’individu de bonne volonté, ne sont en mesure d’assumer les défis de l’époque. Le sujet de l’agir n’est donc pas l’individu, mais une multiplicité de situations. Miguel Benasayag et Angélique Del Rey nous invitent à comprendre ce (...) qui peut vraiment changer le monde aujourd’hui. Ce qu’ils nous proposent, c’est l’engagement recherche, l’engagement immanent, expression d’un désir vital, qui revendique la lutte radicale, dans ce monde-ci, sans « machines à espoir ». Mobilisant des réflexions aussi diverses que celles de La Boétie, Marx, Foucault, Spinoza, Gramsci ; s’appuyant sur des expériences politiques concrètes comme celle des Tupamaros uruguayens, puisant aussi bien ses métaphores explicatives dans le cinéma de David Lean que dans les « lieux communs » du langage quotidien, ce livre est une invitation stimulante à repenser les fondements de nos aliénations et une définition de l’engagement comme acte créateur en soi. (shrink)

L’époque que nous vivons depuis la fin du XXe siècle est celle d’une profonde crise des fondements de la pensée. En sciences comme en politique, quelque chose s’est dérobé sous nos pieds. La fin de la représentation du « progrès », garant du bonheur à venir, a accouché en Occident de la domination sans partage de l’individualisme, qui mine désormais profondément le lien social. Et pourtant, les formidables avancées des sciences et des techniques entretiennent aussi paradoxalement la vieille croyance fondant (...) l’idéologie du progrès : « Tout est possible! » Comment faire face à cette sensation de chaos qui contribue à paralyser notre capacité à agir, individuellement et collectivement, pour faire surgir une autre époque, plus joyeuse et constructive? En s’intéressant sérieusement aux défis philosophiques et scientifiques que soulèvent les récentes explorations des sciences du vivant : c’est ce que proposent dans cet ouvrage Miguel Benasayag et Pierre-Henri Gouyon, sous la forme d’un dialogue aussi vif qu’accessible. La philosophie et la biologie y croisent leurs problématiques, se complétant et s’enrichissant. Loin de se limiter au champ scientifique, expliquent les auteurs, le modèle organique permet de porter un autre regard, riche de surprises, sur les phénomènes sociaux. Soucieux de rendre compte de la complexité inhérente à la vie, sans invoquer une quelconque légitimation morale ou religieuse, ils croisent les questions qui leur tiennent à cœur, abordant des thématiques aussi variées que la création de la vie en laboratoire, la recherche fondamentale en génétique ou la perte du mythe du progrès. Un livre qui bouscule les idées afin qu’émergent de nouvelles clés pour penser le monde. (shrink)

L'époque qu'il nous est donné de vivre, à nous, les hommes et les femmes, mais aussi aux animaux et aux paysages, est exaltante autant qu'inquiétante. Après celles du langage et de l'écriture, une troisième révolution est en cours. Depuis les domaines du digital ou de la biologie moléculaire, on nous annonce que tous les mécanismes biologiques pourraient enfin être révélés ; l'immortalité serait à portée de main. Bientôt, on se débarrassera de nos corps encombrants et malades, simples agrégats d'information, au (...) profit d'une vie meilleure, post- organique, où tout serait calculable, prévisible, maîtrisable. Le temps serait venu, ni plus ni moins, de se passer du monde réel et du vivant lui-même, désormais réductible à ses composants, à une mécanique. Mais ce réductionnisme forcené n'est-il pas dangereux pour la vie elle-même, pour nos cultures, pour nos rythmes? Contre cette frénésie du vivant augmenté, et cette perte de sens qui nous menace, Miguel Benasayag invite à déployer une interface entre le digital et la vie réelle. Le modèle organique proposé ici, le " Mamotreto ", se veut ainsi une contribution dans la production nécessaire d'un nouveau paradigme – penser une technique qui prenne en compte la singularité du vivant, son unité, et cohabite pleinement avec lui. (shrink)

En el Canto V del Infierno, uno de los pasajes más universalmente conocidos de la Divina Comedia, Dante sugiere la fuerza corruptora de la literatura, desencadenante del adulterio de Paolo y Francesca. Este esquema en que lo literario se convierte en motivo de perdición, reaparece en casos tan conocidos como el de Don Quijote y otros menos conocidos como el dickensiano Nicodemus Boffin de Nuestro común amigo. Estos escritores dejan traslucir en sus obras sus inquietudes respecto a una influencia que (...) simultáneamente buscan y temen sobre los lectores. Sus «libros dentro de los libros» pueden ser interpretados como una vacuna con la que el escritor quiere proveer al lector de las herramientas para protegerse de los efectos perversos de una literatura recibida en clave romántica. Proponemos, siguiendo especialmente a Renato Poggioli, John Freccero o René Girard, una interpretación antirromántica que subraya la actualidad de la arquitectura moral de la Divina Comedia y su ascendencia sobre varios clásicos de la literatura moderna posterior. (shrink)